Homelessness among racialized persons

Homelessness among racialized persons

Homelessness among racialized persons

La version française de ce billet se trouve ici.

I’m writing an open access textbook on homelessness and have just released Chapter 7, which focuses on homelessness experienced by racialized persons. The PDF version of the full chapter is available here.

Here are 10 things to know:

1. Racialized persons—also known as ‘people of colour’ or ‘racial/ethnic minorities’—are often overrepresented among people experiencing homelessness. Most countries have racist pasts and continue to see ongoing systemic racism, making it challenging for racialized persons to access social services—including housing, income assistance and health care.

2. In order to understand some of the challenges faced by racialized persons, one must understand colonialism. Colonialism can include the forced removal of people from their land, the appropriation of land, the destruction of villages and crops, slavery, and vagrancy laws pertaining to freed slaves. Government-sanctioned violence has driven much of this.

3. Racism is embedded in colonialism. Racism can be defined as “a system of advantages and disadvantages based on race…[This] includes individual‐level beliefs and practices, cultural messages, public policies, and other interconnecting micro‐ and macrolevel dynamics that benefit White people and harm people of color…”[1]

4. Racism makes it more challenging for racialized persons to obtain housing. It also makes it more challenging for them to thrive in educational settings, obtain employment, qualify for income assistance and receive health care. Racism affects who gets targeted by law enforcement officials, who has access to legal representation, who goes to jail and for how long. It impacts which parents (mostly mothers) are targeted by child welfare officials and have their children taken into care. In a nutshell, racism affects the delivery of social services.

5. Within the homeless-serving sector, assessment tools prioritize need for services and that often assess a person’s need or vulnerability. These can create further challenges for racialized persons—much research has found that such triage tools can prioritize White persons over racialized persons.

6. Well-targeted funding enhancements could address some of these challenges. In most countries, social services for racialized persons are severely underfunded; important funding injections could help to both prevent and respond to homelessness among racialized persons. This includes funding for education, employment, healthcare, early childhood development (e.g., daycare), income assistance, housing, eviction prevention, emergency facilities, and homeless outreach services.

7. Representation can also make a difference. According to Olivet et al. (2021), non-profit organizations in the homeless-serving sector “should diversify staff, leadership, and boards of directors to include significant representation by people of color…”[2] Better representation can yield more culturally appropriate services.

8. Programming matters. Whether you operate an emergency shelter, a daytime drop-in service, or housing, it can be beneficial to offer culturally relevant services on a regular basis. Such programming might include music, arts and crafts, language support, and food-related support that might be relevant to racialized persons.

9. Staff training makes a difference. Non-profit agencies should organize staff training on anti-racism, led by racialized persons. This can come in the form of all-day training sessions, and should occur at least once per year. Staff should also be encouraged to seek anti-racism training outside such in-house events in the local community.

10. Ongoing evaluation and oversight is vital. Organizations should endeavour to hold themselves accountable. Accountability mechanisms may include an evaluation framework with inputs, outputs and outcomes specific to racialized clients. It might also include an annual survey specifically for racialized staff and clients. Racialized persons should be involved in the development of any evaluation framework—or at least the portions focused on racialized persons.

In sum. This is a summary of Chapter 7 of a sole-authored, open access interdisciplinary textbook intended to provide an introduction to homelessness for students, service providers, researchers, policy-makers and advocates. All material for this book is available free of charge here. Newly-completed chapters will be uploaded throughout the year.

I wish to thank Sylvia Regnier and Annick Torfs for assistance with this blog post.

[1] Richard, M. K. (2023). Race matters in addressing homelessness: A scoping review and call for critical research. American Journal of Community Psychology.

[2] Olivet, J., Wilkey, C., Richard, M., Dones, M., Tripp, J., Beit-Arie, M., Yampolskaya, S., & Cannon, R. (2021). Racial inequity and homelessness: findings from the SPARC study. The ANNALS of the American Academy of Political and Social Science693(1), 82-100.

Homelessness among racialized persons

L’itinérance chez les personnes racialisées

L’itinérance chez les personnes racialisées

An English version of this blog post is available here.

Je prépare un manuel à libre accès sur l’itinérance et je viens de publier le chapitre 7, qui se concentre sur l’itinérance vécue par les peuples autochtones, notamment en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande. La version PDF du chapitre complet est disponible ici (en anglais seulement).

Voici 10 point à retenir :

1. Les personnes racialisées, que l’on appelle également « personnes de couleur » ou « minorités raciales/ethniques », sont souvent surreprésentées parmi les personnes en situation d’itinérance. La plupart des pays ont connu un passé raciste et connaissent toujours un racisme systémique, compliquant l’accès des personnes racialisées aux services sociaux, dont le logement, l’aide au revenu et les soins de santé.

2. Pour comprendre certains des défis auxquels sont confrontées les personnes racialisées, il faut comprendre ce qu’est le colonialisme. Le colonialisme peut inclure l’expulsion forcée de personnes de leurs terres, l’appropriation de terres, la destruction de villages et de cultures, l’esclavage et les lois sur le vagabondage concernant les esclaves libérés. La violence sanctionnée par le gouvernement est à l’origine d’une grande partie de ce phénomène.

3. Le racisme est ancré dans le colonialisme. On peut définir le racisme comme « un système d’avantages et de désavantages fondés sur la race… [Cela] comprend les croyances et les pratiques individuelles, les messages culturels, les politiques publiques et d’autres dynamiques interconnectées aux niveaux micro et macro qui profitent aux blancs et nuisent aux personnes de couleur[1]. »

4. Le racisme complique l’obtention d’un logement pour les personnes racialisées. Il leur est également plus difficile de s’épanouir dans l’enseignement, d’obtenir un emploi, de bénéficier d’une aide au revenu et de recevoir des soins de santé. Le racisme affecte les personnes ciblées par les services policiers, celles qui ont accès à une représentation juridique, celles qui vont en prison et pour combien de temps. Il a une incidence sur les parents (principalement les mères) qui sont ciblés par les services de la protection de l’enfance et dont les enfants sont pris en charge. En bref, le racisme affecte la prestation des services sociaux.

5. Dans le secteur de l’aide aux sans-abri, les outils d’évaluation permettent de prioriser les besoins en matière de services ainsi que d’évaluer les besoins ou la vulnérabilité d’une personne. Cependant, ces outils peuvent créer des difficultés supplémentaires pour les personnes racialisées. En effet, de nombreuses recherches ont montré que ces outils de triage peuvent donner la priorité aux blancs sur les personnes racialisées.

6. En apportant des améliorations bien ciblées aux financements, nous serions en mesure d’aborder certains de ces défis. Dans la plupart des pays, les services sociaux fournis aux personnes racialisées sont considérablement sous-financés; des apports de fonds importants pourraient contribuer à la fois à prévenir et à répondre à l’itinérance chez les personnes racialisées. Cela comprend un financement pour l’éducation, l’emploi, les soins de santé, le développement de la petite enfance (p. ex., les garderies), l’aide au revenu, le logement, la prévention des expulsions, les structures d’urgence et les services d’approche.

7. La représentation peut également faire une différence. Selon Olivet et al. (2021), les organismes sans but lucratif du secteur de l’aide aux sans-abri « devraient assurer la diversification de leur personnel, de leurs dirigeants et de leur conseil d’administration afin d’inclure une représentation importante de personnes de couleur[2]… » Une meilleure représentation peut entraîner d’avantage de services adaptés à la réalité culturelle.

8. L’importance de la programmation. Que vous soyez responsable d’un refuge d’urgence, d’un service d’accueil de jour ou d’un logement, il peut s’avérer utile d’offrir des services pertinents sur le plan culturel de façon régulière. De tels programmes peuvent comprendre de la musique, de l’art et de l’artisanat, un soutien linguistique et un soutien relié à l’alimentation qui peuvent être utiles aux personnes racialisées.

9. La formation du personnel peut faire toute la différence. Les agences sans but lucratif devraient organiser des séances de formation du personnel contre le racisme menées par des personnes racialisées. Cette formation peut prendre la forme de séances de formation d’une journée entière et devrait avoir lieu au moins une fois par an. Le personnel devrait également être encouragé à rechercher une formation antiraciste en dehors de ces événements internes, au sein de la communauté locale.

10. Une évaluation et une vérification continues sont essentielles. Les organismes devraient s’efforcer à se responsabiliser. Les mécanismes de responsabilisation peuvent inclure un cadre d’évaluation comprenant les entrées, les sorties et les résultats spécifiques aux clients racialisés. Ce cadre peut également comprendre une enquête annuelle s’adressant spécifiquement au personnel et aux clients racialisés. Les personnes racialisées devraient participer à l’élaboration de tout cadre d’évaluation, ou du moins des éléments axés sur les personnes racialisées.

En résumé. Ceci est un sommaire du chapitre 7 d’un manuel interdisciplinaire à libre accès rédigé par un auteur et ayant pour objectif de fournir une introduction à l’itinérance pour les étudiants, les prestataires de services, les chercheurs, les décideurs politiques et les défenseurs. Tout le matériel de ce livre est disponible gratuitement ici. Les nouveaux chapitres seront téléchargés au fur et à mesure qu’ils seront complétés tout au long de l’année.

Je tiens à remercier Sylvia Regnier et Annick Torfs pour l’aide qu’elles m’ont apporté dans la préparation de ce billet de blogue.

[1] Richard, M. K. (2023). Race matters in addressing homelessness: A scoping review and call for critical research. American Journal of Community Psychology.

[2] Olivet, J., Wilkey, C., Richard, M., Dones, M., Tripp, J., Beit-Arie, M., Yampolskaya, S., & Cannon, R. (2021). Racial inequity and homelessness: findings from the SPARC study. The ANNALS of the American Academy of Political and Social Science693(1), 82-100.

Homelessness among Indigenous peoples

Homelessness among Indigenous peoples

Homelessness among Indigenous peoples

La version française de ce billet se trouve ici.

I’m writing an open access textbook on homelessness and have just released Chapter 6, which focuses on homelessness experienced by Indigenous peoples—especially in Australia, Canada and New Zealand. The PDF version of the full chapter is available here.

 

Here are 10 things to know:

1. The impact of colonization has been far-reaching. Since European contact, Indigenous peoples in Australia, Canada and New Zealand have experienced; colonization; the dispossession of land, water and other natural resources; forced relocation; and the loss of family connections and culture. Enduring trauma is one such impact.

2. One legacy of colonialism has been increased rates of homelessness. Put differently, when one: reflects on some of the major causes of homelessness discussed in Chapter 1 of this textbook; marries that with what has happened to Indigenous peoples—typically at the hands of European settlers over several centuries; and then considers present-day systemic racism, it is no mystery as to why Indigenous peoples often experience homelessness at much higher rates than non-Indigenous people.

3. In the face of adversity, Indigenous communities have demonstrated remarkable resilience and cultural strength. That resilience points us to promising practices, all of which must both Indigenous-led and supported by considerable funding injections (including for a broad array of social services).

4. On-site cultural programming is key. Whether we’re referring to an emergency shelter, a daytime drop-in service or housing, it can be beneficial to offer onsite culturally relevant services. Such programming can include music, arts and crafts, language support, and food-related support that might be relevant to local Indigenous populations.

5. Organizations in the homeless-serving sector should consider hiring the services of Elders. This may involve using a rotation of Elders, keeping in mind the diversity of Indigenous peoples in any given community. Different Elders specialize in different teachings, have different skill sets and demonstrate different understandings of various issues. These may also involve Elders being ‘on call’ to residents who want to seek guidance outside of organized events. It is extremely important to provide appropriate compensation to Elders.

6. Staff training on Indigenous awareness is essential. Such training should be led by Indigenous peoples, ideally from the local community. It can sometimes come in the form of all-day trainings for all staff, and should occur at least once per year. Staff should also be encouraged to seek Indigenous cultural awareness training outside of such trainings—e.g., at local universities and colleges.

7. Guest presentations can have a positive impact. While full-day trainings can be very meaningful, guest presentations on Indigenous matters may be shorter and more frequent. They can be made by Elders, knowledge keepers, Indigenous-focused service providers and university-based researchers. Presentations can be for staff, board members or program participants (i.e., clients). One possibility is to have lunch-time presentations for staff in 9-5 work settings; another is to have an evening speaker series at an emergency facility or apartment building. Presenters should be offered an honorarium and have their expenses covered.

8. Indigenous staffing is very important. Organizations in the homelessness sector should strive to have staffing numbers comparable to those of the population served—i.e., if 25% of clients are Indigenous, an organization might strive to have 25% of their staff also be Indigenous. This may require recruiting Indigenous personnel from outside the homeless-serving sector and then providing training related to homelessness. Similarly, homeless-serving organizations should strive to have Indigenous representation on their boards of directors and staff leadership (i.e., management) teams.

9. Partnerships are vital. Many non-profit organizations may have few if any Indigenous staff; yet, they may wish to still offer culturally appropriate services to Indigenous peoples. One way to circle this square, so to speak, is to reach out to local organizations that do have such institutional capacity. For example, an organization (let’s call it Agency A) might reach out to an organization with strong capacity for Indigenous-specific support (Agency B). Agency A might pay Agency B to offer Indigenous-focused services at Agency A. Alternatively, Agency A might also hire services from private consultants specializing in culturally appropriate services for Indigenous peoples.

10. Ongoing evaluation and oversight can make a big difference. Accountability mechanisms may include an evaluation framework with Indigenous-specific inputs, outputs and outcomes. An annual survey specifically for Indigenous clients may also be useful. Evaluation practices should incorporate oral traditions. Indigenous peoples should be involved in the development of any evaluation framework.

In sum. This is a summary of Chapter 6 of a sole-authored, open access interdisciplinary textbook intended to provide an introduction to homelessness for students, service providers, researchers, policy-makers and advocates. All material for this book is available free of charge here. Newly-completed chapters will be uploaded throughout the year.

I wish to thank Sylvia Regnier and Annick Torfs for assistance with this blog post.

Homelessness among Indigenous peoples

L’itinérance chez les peuples autochtones

L’itinérance chez les peuples autochtones

An English version of this blog post is available here.

Je prépare un manuel à libre accès sur l’itinérance et je viens de publier le chapitre 6, qui se concentre sur l’itinérance vécue par les peuples autochtones, notamment en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande. La version PDF du chapitre complet est disponible ici (en anglais seulement).

Voici dix points à connaître :

1. L’impact de la colonisation a eu une portée considérable. Depuis les premiers contacts avec les Européens, les peuples autochtones de l’Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande ont vécu la colonisation, la dépossession de leurs terres, de l’eau et d’autres ressources naturelles, les relocalisations forcées et la perte des connexions familiales et de la culture. Le traumatisme persistant est l’un de ces impacts.

2. L’un des héritages du colonialisme est la croissance du taux de l’itinérance. Autrement dit, lorsque l’on réfléchit aux causes principales de l’itinérance discutées dans le premier chapitre de ce manuel, que l’on combine cette réflexion à ce qui est arrivé aux peuples autochtones ─ généralement aux mains des colons européens au cours de plusieurs siècles ─ et que l’on considère ensuite le racisme systémique d’aujourd’hui, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les peuples autochtones connaissent souvent des taux d’itinérance beaucoup plus élevés que les personnes non autochtones.

3. Lorsqu’elles doivent confronter l’adversité, les communautés autochtones ont fait preuve d’une résilience et d’une force culturelle remarquables. Cette résilience nous oriente vers des pratiques prometteuses qui doivent toutes être dirigées par des Autochtones et soutenues par des injections de fonds importantes (y compris pour une grande gamme de services sociaux).

4. Des programmes culturels sur place sont essentiels. Soit qu’il s’agisse d’un refuge d’urgence, d’un centre d’accueil de jour ou du logement, il peut être utile d’offrir des services culturels pertinents sur place. De tels programmes peuvent comprendre de la musique, de l’art ou de l’artisanat, des soutiens linguistiques et des soutiens liés à l’alimentation qui pourraient être importants pour les populations autochtones locales.

5. Les organismes du secteur de l’aide aux sans-abri devraient envisager de recourir aux services qu’offrent les Aînés. Cela pourrait se traduire par une rotation des conseils des Aînés, tout en tenant compte de la diversité des personnes autochtones de toute communauté donnée. Différents Aînés sont spécialisés dans différents enseignements, sont dotés de différentes compétences et ont de différentes compréhensions de diverses questions. Les Aînés peuvent aussi être à la disposition des résidents qui désirent obtenir des conseils en dehors des événements organisés. Il est extrêmement important de rémunérer les Aînés de manière convenable.

6. Une formation à une sensibilisation aux questions autochtones est essentielle. Une telle formation devrait être assurée par des personnes autochtones, idéalement par des personnes appartenant à la communauté locale. Ce type de formation peut se faire au cours de toute une journée pour tout le personnel et devrait avoir lieu au moins une fois par an. L’on devrait également encourager le personnel à obtenir une formation de sensibilisation à la culture autochtone en dehors des formations internes, par exemple à l’université ou aux collèges.

7. Les présentations d’invités peuvent avoir un impact positif. Bien que les formations d’une journée complète puissent être très utiles, les présentations d’invités sur les questions autochtones peuvent être plus courtes et plus fréquentes. Ces présentations peuvent être menées par des Aînés, des Gardiens du savoir, des prestataires de services axés sur les Autochtones et des chercheurs universitaires. Les présentations peuvent s’adresser au personnel, aux membres du conseil d’administration ou aux participants du programme (c.-à-d. les clients). L’on peut organiser ces présentations à l’heure du déjeuner pour le personnel travaillant de 9 à 5, ou organiser une série de conférences le soir dans un centre d’urgence ou un immeuble locatif par exemple. Les présentateurs doivent recevoir des honoraires et leurs dépenses doivent être couvertes.

8. Il est très important de disposer d’un personnel autochtone. Les organismes du secteur de l’itinérance devraient chercher à être dotés d’un personnel comparable à celui de la population qu’ils desservent, c’est-à-dire que si 25 % des clients sont autochtones, 25 % du personnel devrait également être autochtone. Cela peut nécessiter de recruter du personnel autochtone en dehors du secteur de l’itinérance et d’ensuite lui fournir une formation sur l’itinérance. De la même façon, les organismes d’aide aux sans-abri devraient s’efforcer d’avoir une représentation autochtone au sein de leur conseil d’administration et de leurs équipes de direction (c.-à-d. de la gestion).

9. Les partenariats sont essentiels. Bon nombre d’organismes à but non lucratif ne disposent que de peu de personnel autochtone, si ce n’est d’aucun. Cependant, ils souhaitent offrir des services culturellement adaptés aux personnes autochtones. Une façon de faire la quadrature du cercle, pour ainsi dire, est de contacter les organismes locaux qui disposent d’une telle capacité institutionnelle. Par exemple, un organisme (que nous appellerons l’Agence A) peut faire appel à un organisme détenant une forte capacité de soutien spécifique pour les Autochtones (l’Agence B). L’Agence A peut payer l’Agence B pour offrir des services centrés sur les Autochtones à l’Agence A. En outre, l’Agence A peut engager des services de consultants privés qui se spécialisent dans les services culturellement adaptés aux peuples autochtones.

10. Une évaluation et un contrôle soutenus peuvent faire toute la différence. Les mécanismes de responsabilisation comprennent un cadre d’évaluation prévoyant des intrants, des extrants et des résultats adaptés aux Autochtones. Un sondage annuel visant spécifiquement les clients autochtones peut aussi s’avérer utile. Les pratiques d’évaluation devraient intégrer les traditions orales. Les personnes autochtones doivent participer à l’élaboration de tout cadre d’évaluation.

En résumé. Ceci est un sommaire du chapitre 6 d’un manuel interdisciplinaire à libre accès rédigé par un auteur et ayant pour objectif de fournir une introduction à l’itinérance pour les étudiants, les prestataires de services, les chercheurs, les décideurs politiques et les défenseurs. Tout le matériel de ce livre est disponible gratuitement ici. Les nouveaux chapitres seront téléchargés au fur et à mesure qu’ils seront complétés tout au long de l’année.

Je tiens à remercier Sylvia Regnier et Annick Torfs pour l’aide qu’elles m’ont apporté dans la préparation de ce billet de blogue. 

Ten things to know about homelessness in New York City

Ten things to know about homelessness in New York City

Ten things to know about homelessness in New York City

La version française de ce billet se trouve ici.

I recently helped organize a homelessness study tour of New York City in partnership with the Chartered Institute of Housing Canada. Our group consisted of 30 Canadians from the non-profit sector, government, law enforcement and academia. We toured six sites over a three-day period.

Here are 10 things to know:

1. New York City has a massive homeless population. More than 75,000 people sleep in New York city’s main municipal shelter system each night, including more than 20,000 children. While problematic, the sheer size of the city’s homeless population does make New York an important place to learn about policy and programmatic responses.

2. Legal rights don’t always generate their intended outcomes. Persons in New York City have a “right to shelter,” which was granted in 1981 by a consent decree—essentially an out of court settlement—from the New York State Supreme Court. Under the decree, the City has a legal requirement to place unhoused persons into shelter within 24 hours; otherwise, the City can be fined. One criticism of this right is that it incentivizes the creation of shelter beds, possibly at the expense of permanent housing.

3. Some people experiencing homelessness benefit from low-barrier shelters. One such model in New York City consists of Safe Havens, designed for people who have experienced long-term homelessness and may be resistant to traditional shelters. Safe Havens typically have no sobriety requirements or curfews. Barrings are rare, and a person can be absent for several nights and not lose their bed.

4. Others may be ready for more programmatic approaches. The Bergen County Housing Center seeks to house people within 90 days of entry into their facility. Any person wanting to stay there must be willing to work relentlessly on a housing search. In the words of the housing center’s director: “When a person is given a housing offer, we put quite a bit of pressure on them to take it.”

5. Even in emergency facilities, it’s possible to create some privacy for residents. At the Westchester Avenue Safe Haven, operated by BronxWorks, nobody has to share a room, and every resident has their own bathroom and television. Having said that, residents do not have their own key to their rooms, and the walls surrounding their rooms do not always reach the ceiling (making them a bit like office cubicles).

6. Tenant mix matters. Community Access is a non-profit organization that owns and operates a 215-unit supportive housing building whose tenants include families with children, as well as single adults with serious mental health challenges. Most of their tenants can stay in their units indefinitely (they don’t have to move on to other forms of housing). All housing that is operated by Community Access is “integrated,” meaning some tenants have serious mental health challenges and others do not. This approach is largely imposed by municipal and state regulations.

7.  Public libraries can play important roles in the homeless-serving sector. The Brooklyn Public Library partners with 13 family shelters. They take books to shelters, give children their first library cards and encourage kids to visit their local library. This encourages parents to take their kids to the library and can boost literacy among both parents and children.

8. Engagement with police matters. The Center for Urban Community Services (CUCS) does four-day trainings with all NYPD officers through a national initiative called Crisis Intervention Training. This involves professional actors at a training facility that features mock subway cars. During the training, persons with lived experience with mental health challenges, as well as law enforcement officials, share their stories. CUCS and NYPD co-developed the curriculum.

9. Engagement with the corrections sector is important. Officials at the Bergen County Housing Center prioritize the jail population. Their staff go into the Bergen County Jail—a 1,000-inmate facility located directly across the street—and bring people directly into the shelter on release from jail. This approach requires working with jail staff early on to identify inmates who lack permanent housing.

10. Programming is important, but so too is income assistance. We learned about a pilot program for youth experiencing homelessness called the Trust Youth Initiative, a three-city randomized controlled study where US$1,200/month is provided to members of a treatment group for 2.5 years (members of a control group receive services as usual, but not the US$1,200/month cash). Project partners include Point Source Youth and the Ali Forney Center. The research is being led by Chapin Hall at the University of Chicago.

In sum. This blog post provides an overview of a three-day homelessness study tour which was a partnership between the Chartered Institute of Housing Canada and Nick Falvo Consulting. A more detailed summary of the study tour can be found here. We hope to make this an annual event, with our next study tour set to take place in London (England) in May 2024.

I wish to thank Sylvia Regnier and Alex Tétreault for assistance with this blog post.